Le tirage au sort du 3e tour de qualification à la Ligue des champions n’avait pas gâté les Aiglons. Benfica, ogre européen à l’expérience bien supérieure, représentait l’adversaire le plus redoutable du chapeau. Le terrain a confirmé cette logique. Hier soir, à l’Allianz Riviera, l’OGC Nice s’est incliné 0 - 2 face aux Lisboètes, au terme d’un match disputé, mais dominé par les visiteurs.

Les Niçois peuvent tout de même se consoler avec l’ambiance. Les supporters ont répondu présents pour cette soirée européenne. En réduisant récemment la capacité du stade pour mieux regrouper les supporters et densifier l’atmosphère, le club a visé juste. Quelques sièges sont restés vides, mais l’Allianz Riviera a vibré, prouvant que ce choix était le bon.

Un match compliqué

Sur le terrain, Franck Haise a dû composer avec plusieurs coups durs. Dès la 26e minute, Morgan Sanson, touché aux ischios, est remplacé par Tom Louchet. « C’est une lésion, on ne connaît pas encore la gravité », a expliqué l’entraîneur niçois après la rencontre. À la pause, le capitaine Dante, aussi légèrement touché, a cédé sa place à Kojo Peprah Oppong, auteur d’une entrée prometteuse : « J’ai trouvé la rentrée de Kojo excellente », s’est réjoui Haise.

Mais Benfica, supérieur techniquement, a fini par faire la différence. 53e minute, Franjo Ivanovic surgit pour convertir un centre tendu d’Aursnes, profitant d’un tacle manqué de Bard. En fin de match, Florentino, connu sur la Côte d’Azur pour son passage d’un an à Monaco, double la mise d’une frappe lointaine.

« C’est une victoire juste. Nous avons contrôlé le match », a résumé le coach portugais. L’entraineur du GYM a quant à lui reconnu l’écart entre les deux formations : « On n’est pas dans la même catégorie. Ce sont des matchs qui doivent nous aider à grandir. »

Nice a joué avec ses armes. L’issue reste défavorable, mais pas honteuse. Le coach a clairement affirmé qu’il attend encore du renfort lors de ce mercato estival. Malgré déjà cinq recrues, Franck Haise espère encore apporter profondeur et qualité à son effectif.

Le match retour, prévu à l’Estadio da Luz, s’annonce périlleux. Aucun club français ne s’y est imposé lors des 18 dernières confrontations. Pour espérer un miracle, « il faudra un exploit avec un E majuscule. »